Les 7 compétences à développer pour du slow marketing
Les compétences slow à acquérir pour apprendre à faire consommer plus intelligemment, moins mais mieux
Des attentes parfois opposées
Le métier de marketeur se complexifie. Comme les actions marketing doivent détonner et sortir des sentiers battus, elles impliquent forcément une prise de risque mais le marketeur doit pour autant garantir un ROI.
Il doit à la fois avoir un sens analytique (pour comprendre et faire parler la donnée) ET un sens créatif (pour sans cesse surprendre, se singulariser). Mais comment savoir générer des émotions dans l’écriture d’une campagne de communication, humaniser chaque jour une marque ou une entreprise tout en maitrisant les contraintes techniques (SEO notamment) ?
D’autre part, comment promouvoir une consommation vertueuse quand les professionnels du marketing n’ont que très rarement des connaissances en développement durable ?
Comment être conscient des impacts environnementaux et sociétaux de l’entreprise et revoir les actions marketing en conséquence quand nous n’avons aucune notion en climatologie, biologie ou sociologie ?
L’ouvrage que j’ai co-rédigé avec Keyne Dupont et Delphine Poirier se penche sur ces questions et apporte des éléments de réponses.
De nouvelles compétences nécessaires à la démarche slow
Au fil de mes recherches et rencontres avec des experts et des dirigeants engagés dans une démarche contributive, j’ai pu déterminer les 7 compétences qui me semblaient indispensables pour quiconque souhaite engager une démarche de slow marketing. Je les détaille et les explique dans mon livre :
- La philosophie, le sens du questionnement et l’éthique
- La résilience ou plutôt la capacité à construire des stratégies « anti-fragiles »
- La sobriété
- Le journalisme
- La prospective
- Les disciplines associées à l’étude et à la protection de l’environnement
- Le travail collaboratif et la communication interpersonnelle